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    La Cour suprême du Mexique étudie le cas Florence Cassez.

    Florence Cassez, qui purge actuellement une peine de prison de 60 ans au Mexique, pourrait être rejugée ou libérée.

    Le cas de Florence Cassez est étudié par la Cour suprême, avec à la clé une possible libération de la Française, qui purge une peine de 60 ans de prison au Mexique.

    C'est dans une atmosphère sereine que les juges se sont réunis aujourd'hui, loin de la pression médiatique des dernières audiences. À Mexico, les gros titres assassins concernant Florence Cassez ont laissé place à des articles plus mesurés et, fait rare, l'un des animateurs vedettes de Televisa - la grande chaîne nationale mexicaine qui avait à l'époque mis en scène l'arrestation de la Française - vient de faire son mea culpa.

    Réunis à 10 heures au sein de la cour (17 heures en France), les juges ont d'abord échangé à huis clos sur le dossier avant de commencer à énoncer publiquement leur décision tour à tour devant les caméras du monde entier, réunies à Mexico spécialement pour l'occasion.

    Chacun d'entre eux doit se prononcer en faveur d'une de ces trois options:

    - la plus sombre d'abord, et de loin la moins probable, une confirmation de sa condamnation. Florence Cassez resterait en prison et aurait épuisé tous ses recours au niveau national;

    - la plus optimiste ensuite, celle d'une libération immédiate et absolue qui annulerait la sentence et lui rendrait instantanément sa liberté. C'est cette option qui avait été proposée par le rapporteur Arturo Zaldívar en mars dernier, puis rejetée car n'ayant pas obtenu la majorité;

    - la dernière, celle de l'«amparo para efectos», soit le renvoi en appel de son dossier en vue d'un nouveau jugement.

    Selon la presse mexicaine citant des sources judiciaires, c'est cette dernière option qui aurait cette fois été suggérée à ses pairs par la juge Olga Sánchez Cordero, rapporteur du dossier et fervente défenseuse des droits de la Française.

    Pourquoi une telle solution intermédiaire, alors que la juge avait à l'époque plaidé à grands cris pour la libération de Florence Cassez? Probablement pour éviter l'ornière de mars dernier et permettre à une majorité de se dégager parmi les juges, condition sine qua non à la validation de la décision. Peut-être aussi pour laisser une chance à la Française d'être innocentée sur la base du fond, et non de vices de forme.


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